Fin 2018, la start-up TEXERE Biotech, située à Frasnes-lez-Gosselies au nord de Charleroi, a fait le buzz : elle inaugurait la première ligne au monde entièrement robotisée de production de greffons osseux. Une ligne 100% wallonne et une révolution dans le domaine !
C’est une première mondiale : une société wallonne a mis au point une machine qui produit des greffons osseux de A à Z, du tissu humain brut à l’étiquetage du produit final, et ce, grâce à de l’intelligence artificielle couplée avec des robots. Ces greffons, de forme cubique, sont utilisés pour de la chirurgie réparatrice osseuse comme par exemple celle de la colonne vertébrale. Bref, le chirurgien utilise ces greffons dès qu’il a le besoin de combler un os. Ces greffons doivent leur qualité supérieure aussi bien à la robotique qu’à la chaine de valeur que TEXERE Biotech a mis un point d’honneur à créer : expertise médicale, expertise IT et automatisation, etc… Le tout est «made in Wallonia».
De plus, l’entreprise carolo permet de réaliser des économies. Réduire le gaspillage: ce sont des précieux tissus humains (des têtes fémorales provenant de donneurs ayant subi une pose de prothèse de hanche) qui sont recyclés sous forme de greffons osseux par les robots. Pour cette raison, TEXERE Biotech souhaite que les banques de tissus (associées aux hôpitaux) gardent le contrôle du processus (d’obtention et de délivrance). C’est une question d’éthique et de responsabilité médicale. Leur vrai objectif c’est la réduction des coûts et, grâce à cette technique, c’est réalisable puisque la matière osseuse recyclée est maximisée et significativement moins chère que le coût des méthodes actuelles. C’est une double bonne nouvelle car, malheureusement, avec le vieillissement de la population, les problèmes musculo-squelettiques sont de plus en plus fréquents et touchent déjà 20 à 30% de la population mondiale.
C’est pour toutes ces raisons que TEXERE Biotech ambitionne aujourd’hui de produire, par le biais des machines qu'ils commercialisent, environ 30.000 greffons osseux par an et de rayonner à l’international en commençant par le marché européen.
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